J’aime

J’aime le coton

Il a toujours l’air joli dans les photos et c’est ce qui me fait souvenir des nuages dans le vol

J’aime le silence, plutôt le soir

C’est le moment quand je peux mettre de l’ordre dans mes pensées

J’adore le son du piano

C’est comme les gouttes de pluie qui touchent doucement la terre

J’aime le chant des oiseaux et et de la nature entière

J’y habiterais toute la vie

J’aime courir et faire des ronds dans l’eau

Ca me rappelle d’un poème très cher

J’aime imaginer des histoires avec des fins heureuses

Car parfois la rose est une couleur solitaire sur la toile des jours froids

J’aime le lever et le coucher du soleil, la métaphore la plus profonde

J’aime la simplicité et les fleurs dans les cheveux

Car cela efface le rouge à lèvres qui cache le plus faux sourire.

J’aime…

Source photo: Pixabay

 

Julieta (2016)

Ayant comme metteur en scène Pedro Almodovar, connu pour des films comme La piel que habito (2011), Los abrazos rotos (2009), Volver (2006), Todo sobre mi madre (1999), le dernier film d’Almodovar s’est proposé de nous faire connaître une histoire secouante, Julieta, raconté dans le style avec lequel il nous a habitué, caractérisé par les images sensibles et intenses. Cette fois, l’intrigue, la recherche d’une fille par sa mère, est inspirée des livres d’Alice Munro: DestinoPronto și Silencio.

Julieta est une drame dont les acteurs principaux sont Emma Suárez (Julieta), Daniel Grao (Xoan), Adriana Ugarte (Julieta, jeune). Le film nous montre d’une façon sensible l’histoire émouvante de Julieta qui est à la recherche de sa fille qui s’était enfuie à l’adolescence, Antia. L’épisode qui fait Julieta rémemorer ce qui s’était passé est la rencontre avec Beatriz sur une ruelle de Madrid, l’amie de l’enfance de sa fille qui lui raconte qu’Antia s’était mariée et qu’elle avait déjà trois enfants. C’est un point qui fait Julieta revivre le passé: la recontre dans un train avec Xoan, qui devient son mari et le père d’Antia, la vie heureuse des trois, la passion pour la pêche de Xoan qui lui apportera la mort à la suite d’un orage sur la mer, la dépression de Julieta et finalement, la disparition d’Antia.

Tous ces moments sont parsemés d’émotion qu’on ressent tout au long de ce film: on identifie le thème de l’amour et celui de l’absence (qui est montré par des images liés au départ des personnes importantes de la vie de Julieta, une absence qui ronge peu à peu son âme; cela est montré très bien dans les scènes qui s’ensuivent chaque année à l’occasion de l’anniversaire d’Antia: sa mère l’attend avec un gâteau qui le jete toutes les fois à la poubelle). Julieta n’accepte pas cette absence même lorsqu’elle décide de jeter des souvenirs liés à sa fille et on voit comme Antia est chaque fois plus présente dans l’âme de sa mère qui désire la retrouver, qui la recherche, se rendant compte en même temps qu’elle sait si peu de choses sur sa fille.

Ce film m’a plû car sous l’apparence d’une intrigue simple, on entrevoit les émotions complexes des personnages. De plus, comme Almodovar est un des mes metteurs en scène favoris, j’ai eu grand plaisir à retrouver ses motifs et thèmes récurrents: l’univers féminin, le silence, les couleurs intenses, l’émotion. De même, j’ai été enchantée par les lieux du tournage: la maison de Xoan qui est proche à la mer et qui se marie avec le décor: la faience bleue, la vaisselle en céramique et les autres choses colorées, la maison de la mère de Julieta, une maison parfaite pour la déconnexion où on voit des fleurs et des couleurs vifs, les rues chic de Madrid et les appartements spacieux et de bon goût, la maison des Pyrénées entourée par la nature et enfin, j’ai admiré les vêtements des personnages, décents et criards en même temps. Tout cela nous donne l’idée d’un sens unique, rien de ce qui est visuel n’est ignoré et tout semble se dérouler devants nos yeux comme un poème.

Vous pouvez voir le trailer ici.

 

Sources: Youtube, Cinemagia

Ce que je fais tous les matins…

Moi, j’adore les jours paresseux où je peux rester tranquille dans mon lit, au chaleur, notamment ces jours d’hiver. Cependant, tous ont des obligations, du travail à faire et une liste ‘to do‘ à ne pas rater. Alors, on doit se reveiller, mais pour commencer avec une bonne énergie tous les jours, je me suis construit un petit rituel pour que mes matins, au moins, soient plus détendus et plus beaux.

Alors, voilà quelques choses à faire pour embêlir vos jours, chaque matin:

Boire de l’eau. Il est conseillé de bien s’hydrater pour avoir une bonne digestion et une bonne énergie pour la journée. Tu peux ajouter du limon qui a un effet alcalin dans ton corps.

Prendre un petit-déjeuner sain. Pour avoir un bon commencement, mangez quelque chose de léger, en évitant la nourriture trop grasse. Choisissez des biscuits enrichis en fibre, des salades, des céréales, des oeufs, du yaourt.

Ecouter de la musique. Personellement, je dédie au moins 30 minutes avant de partir pour écouter ma musique préferée ou une chaîne radio pour m’amuser. Cela me donne plus envie des réaliser les choses à faire et me donne un état d’esprit meilleur. En plus, pourquoi ne pas danser, en plus? Moins de stress et beaucoup plus d’énergie.

Organiser les tâches pour la journée. Avec ce temps qui s’écoule rapidement, il nous est parfois difficile d’avancer dans notre travail d’une manière efficace. Alors, pour mieux s’organiser, je note dans une agenda les choses importantes à faire, les événements, la liste des achats et cela devient plus facile à gérer.

Profiter du paysage. Pour bien nourrir une attitude positive, je vais à pied vers mon travail. Ce qui est important pour moi est de jouir du paysage, soit qu’il s’agit d’un tapis des feuilles d’automne ou des flocons de neige qui fait que tout soit vetu dans une atmosphère de rêve. Je regarde les visages des gens, je prends de photos parfois, ce qui me donne du bonheur.

 

Alors, comment vous préparez-vous pour une nouvelle journée?

Pourquoi on lit (encore)?

Dans un monde où tout se déroule tout rapidement devant nos yeux, il semble parfois qu’on n’a plus le temps de s’attacher de ce qui nous intéresse vraiment.

Dans un monde agité qui nous dépêche de faire une dizaine des choses dans un temps si court, en ne réussissant pas à réaliser ce qu’on s’est proposé, il y a cependant des choses qui nous sauvent et qui arrêtent ce temps fou qui s’écoule chaque seconde. Il s’agit des choses dans lesquelles on retrouve un refuge : les livres, les films, les photos, les chansons qui comprennent notre état d’esprit, une conversation intéressante, un thé chaud savouré un soir pluvieux.

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Il y a tant des choses qui nous font les jours pleins de sens et de sérenité et les livres en font partie certainement. Dans ce monde accro à la technologie et aux dernières nouveautés, le livre peut être considéré un terme désuet qui peut être facilement remplacé par l’Internet, par les articles courts retrouvés aisément avec un simple click. Les informations qu’auparavant étaient acquis dans le passé très difficilement, on les retrouvent, de nos jours, avec une rapidité éblouissante parmi les milliers des résultats des navigateurs web.

Toutefois, un livre peut offrir les mêmes renseignements, mais d’une façon plus chaleureuse, plus détaillée. Les livres nous donnent la profondeur de laquelle nos âmes ont besoin, ils nous sensibilisent, nous font rire ou pleurer, d’une certaine manière, ils sont ceux qui nous embrassent quand on a besoin d’un ami ou d’un toit pour nous rompre des soucis quotidiens. Ils ouvrent des esprits, ils peuvent être des moyens de communication avec les grandes personnalités du passé, ils peuvent colorer notre imagination.

Pourquoi je lis donc encore ? Puisque je retrouve de l’harmonie parmi les mots qui s’entrelacent et me transportent vers un univers ailleurs, qui disent des idées qui me font douter, me poser des problématiques, retrouver des réponses et me donnent des nouvelles perspectives sur un certain sujet. Ensuite, je lis pour voyager, pour connaître des ruelles cachées, pour regarder le ciel d’un coin de monde tel comme il est présenté par la voix du narrateur, d’une manière inédite. Je lis pour me perdre dans des images insolites, pour détruire la monotonie, pour ralentir la fugacité du temps.

Je pense qu’il est très important de voir les livres comme des moyens qui emmenent vers le progrès et pour cela, il faudrait restaurer le temps qu’on dédie pour la lecture dans nos vies si ephèmeres et si fragiles, car un livre, c’est sûr, il nous fait rêver, avancer et dépasser les problématiques qu’on a. C’est dommage de ne pas donner le main à cet ami confiant qui nous attend toujours auprès de notre chevet.

Et vous? Pourquoi lisez-vous encore? 🙂

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